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plateau de vanves - Page 32

  • LANCEMENT DES TRAVAUX DE REQUALIFICATION DU SQUARE JARROUSSE A VANVES

    Les travaux de requalification du square Jarrousse commencent demain. Le conseil municipal du 28 Mai dernier a voté l’attribution d’un fonds de concours de 104 515 € à GPSO qui réalise les travaux et qui représente du coût du chantier (209 030 €). Les élus socialistes ont rappelé qu’ils souhaitaient cette requalification, mais ils n’en ont pas moins regretté que la ville y participe financièrement, car il s’agit d’une compétence de la communauté d’agglomération. « Rien n’empêche la commune d’y participer comme pour le conservatoire, d’autant plus que cela permet de réaliser plus rapidement cette opération que si la ville l’avait supportée seule » a rappelé le maire.

    Le maire avait présenté le schéma de requalification du square Jarrousse le 28 Novembre 2013 qui avait fait l’objet d’une réunion publique en Novembre 2012 : Un état des lieux qui n’est pas brillant, avait été réalisé, où il apparaissait que « la conception architecturale est contestée, avec ses canaux, sa fontaine et sa cascade usées dont l’alimentation en eau a été arrêté. Les riverains ont été consultés ». Et comme il l’avait déjà annoncé, lors de la précédente réunion publique de quartier, que « la période délicate que nous traversons au niveau des finances (locales), nous amène à être modéré ». Ainsi les canaux seraient supprimés et remplacés par des allées, seul le bassin au pied du kiosque étant gardé, avec la cascade car la détruire aurait coûté très cher, les entrées et le mobilier étant réhabilités.

  • LES INITIATIVES SE MULTIPLIENT A VANVES EN MATIERE DE SOLIDARITE DE VOISINAGE : APRES LES VEILLEURS DE PROXIMITE, LE SEL

    En ce mois de Mai, où l’on célébre les voisins (23 Mai 2014), les initiatives se multiplient de milieux très divers à Vanves. Après les veilleurs de proximité lancés par les paroisses de Vanves, Voisins Solidaires qui a l’antériorité, pour justement éviter de s’intéresser à ses voisins, un seul jour dans l’année, un projet de SEL (Systéme d’Echange local) vient d’être lancé  par Guy Janvier, conseiller Général (PS) de Vanves : « Pour moi, c’est tout sauf de la charité ! C’est entreprendre autrement. On voit que les réponses économiques, sociales, intellectuelles aux problèmes que l’on connait actuellement  ne sont pas opérantes. Donc il faut trouver d’autres moyens de répondre ». D’où cette idée relativement ancienne, qui faisait parti de son projet lorsqu’il était maire de Vanves, à savoir créer de la solidarité. « C’est la raison pour laquelle j’avais créé l’espace solidarité sur le Plateau avec une idée simple : Que des gens qui n’ont pas besoin d’être aidé peuvent aider ceux qui en ont besoin. Un SEL avant la lettre, que nous avions mis en place grâce à une femme maghrébine qui voulait donner un  coup de main, et créer des liens de solidarité »

    Le Sel est un système ou un service d’échange local, c’est à dire un groupe de personnes qui pratiquent l’échange multilatéral de biens, de services et de savoirs.  « Chacun donne du temps réciproquement qui est l’unité de compte et remplace la monnaie. Derrière cet échange, il y a surtout l’idée de créer du lien social, de la convivialité,  sans que ce soit, derrière, monétarisé,  et pas uniquement lors de la journée des voisins ou de la journée de l’handicap. Aider les gens de manière à ce qu’ils puissent vivre mieux dans notre société. Cette initiative part du principe que chacun a des compétences, même si elles ne sont pas exploitées. Comme on ne peut pas s’occuper de tout le monde, et en particulier de ceux qui ont d’énormes difficultés, on peut créer ce lien, avec des volontaires qui échangent pour être ensemble et se rendre des services à proximité de chez lui. Cela va au delà du troc puisqu’on crée du lien social car on sait que l’on peut s’appuyer sur des gens sans pour autant devoir les payer, mais en retour on a une écoute, une attente » explique Guy Janvier qui ajoute : « C’est que Martine Aubry appelle le « care ». Prendre soin des autres, faire attention à ».  

    Pas question pour le conseiller général d’en faire une affaire politique, ni de récupérer cette initiative afin qu’elle dépasse le cadre de gauche que ne manqueront pas de relever ses opposants. Il souhaite que cette idée soit reprise par des associations comme l’AMAP par exemple. Ce SEL peut être créer sous la forme d’une association avec une adhésion minimale pour l’année autour de 5 €, et fonctionner avec ce système d’échange qui est le plus souvent comptés en référence au temps passé (par exemple : 1 minute = une fleur ou un grain de sel ou un café) en s’affranchissant de la parité avec les monnaies en cours. Certains utilisent des feuilles d’échanges (ou de richesses) sur lesquelles les participants notent avec qui ils ont échangé et combien d’unités doivent être crédités ou débités. A Clamart, la référence est le « petit pois » par rapport à la célèbre fête. A Vanves ce pourrait être le petit pain en référence aux blanchisseurs qui ont marqué Vanves et qui célébraient la Saint Sylvestre par de petits pains qu’ils distribuaient autour d’eux. Un  coupon à 3 volets est généralement utilisé (un pour chacun des participant, celui qui rend une heure, celui qui la reçoit et un pour le compteur qui comptabilise tout cela). Et une bourse d’échange locale est organisé régulièrement auquel participent les adhérents en créant finalement un rendez-vous convivial régulier.

    « Quelque soit le système choisi, l’écrasante majorité s’accorde à penser que le nombre d’unités n’est que la mémoire de l’échange ,pas sa valeur, et que le lien est bien plus important que le lien » indique t-il en donnant quelques exemples, car de  nombreux SEL fonctionnent déjà,  notamment à Clamart avec une centaine de personnes, à Châtillon où il vient de démarrer, à Malakoff depuis un certain temps, mais il serait arrêté. « Un SEL repose bien évidemment sur des animateurs qui le portent, c’est pourquoi ils sont tous différents, chacun SEL pouvant faire ce qu’il veut, certains mettant l’accent sur l’économique,  d’autres sur l’acte de résistant contre le système capitaliste, et beaucoup sur l’aspect relationnel en créant du lien ». Et c’est cela qui est visé avec cette idée de créer un SEL à Vanves.  Tout le sel de cette proposition est de voir le chemin qu’elle va emprunter pour voir le jour.  

  • CARNETS DE CAMPANE A VANVES : REUNIONS DE PROXIMITE SUR LE PLATEAU… ET LE LOGEMENT BIEN SÛR : « Votre liste Front de Gauche est l’occasion de résister ! »

     

    Le Plateau de Vanves est devenu le nouveau centre de prédilection de nos listes. Il est devenu un enjeu de cette élection municipale, où il y a un électorat à conquérir pour la droite, où il y a un électorat à motiver pour aller voter pour la gauche. Pratiquement, toutes les listes ont tenu une réunion publique de proximité ses derniers jours. Le PS a ouvert le feu le 27 Février, suivi par l’UDI/UMP le 5 Mars et le Front de Gauche le 6 Mars. Et pratiquement tous partagent finalement le même constat même si la façon d’agir diffère : requalification des espaces publics, notamment la place des Provinces, la rue Auguste Comte…avec bien sûr le passage du métro.  Lutter actuellement contre les incivilités plus que contre l’insécurité, c'est-à-dire tous ceux qui dégradent ce quartier…dont certains habitants souhaiteraient changer le nom. Et comment trouver un autre nom à « Plateau », grâce à une grande consultation populaire. Car ce terme de Plateau remonte loin dans le temps. « Plaine » peut être. Ce n’est pas pour rien que la liste « Vanves avec vous » (UDI/UMP) a installée sa permanence sur le plateau, à côté du métro.

    En tous les cas, le Plateau était au centre de cette campagne municipale ses derniers jours, marqué par la première réunion publique de la liste Front de Gauche « Vanves, l’Humain d’abord » conduite par Boris Amoroz à l’école Max Fourestier Jeudi soir où il a été  beaucoup question de logement, avec notamment une conseillère générale des Hauts de Seine venue de Nanterre : Nadine Garcia.

    En tous les cas, il est aussi beaucoup question « d’humain » dans cette campagne, terme repris au moins par 3 listes dans leur programme ? Mais le Front de Gauche (FdeG) en a l’antériorité comme l’a rappelée la camarade « Annie » car « c’était notre programme aux élections présidentielles, et cela l’est aussi aux municipales à Vanves. Si Vanves a été un village, cette commune est maintenant une banlieue assez mal foutue, alors qu’elle était beaucoup mieux voilà quelques années avec des cafés, des restaurants, des commerces remplacés par  des supérettes et des agences bancaires à chaque coin de rues, avec au moins 2 dispensaires qui n’existent plus, des services publics qui disparaissent plus ou moins comme la Sécurité Sociale qui s’éloigne, la Poste qui réduit ses horaires sur le Plateau » a-t-elle cité en s’élevant contre contre « ces résidences d’étudiants (550 studios)  à des prix exorbitants (600 € de loyer par mois) et des surloyers qui chassent les familles de Vanves… Seule la priorité au logement social  peut contrecarrer ses tendances. Et c’est le choix, et la priorité  de notre projet » a-t-elle conclu.

    Le jeune Benjamin Bennequin a rebondi en expliquant les raisons de ce choix de la liste FdeG. « C’est une urgence. Seulement 40 logements construit à Vanves entre 2000 et 2009, le PLH ayant fixé des objectifs précis en 2011 de 90 logements par an (dont 28% sociaux). Les seules constructions de logements sociaux ont été fait par des congrégations religieuses et pas, par la ville » a t-il indiqué en constatant que « la ville propose de construire surtout du logement intermédiaire ». Il a rappelé les 5 axes défendus par le FdeG dans son programme à Vanves : Une politique volontariste de logement social (+30% et non 27,5%), sachant que 600 vanvéens sont en précarité logement. Une charte avec les promoteurs pour qu’ils s’engagent à baisser de 10% le prix du mètre carré, à limiter la spéculation foncière, faciliter l’accès au logement des primo-accédants. Une mobilisation des outils pour remettre sur le marché les 1000 logements vacants que compterait Vanves, depuis très longtemps pour certains, « ce qui permettrait de répondre à la demande logements à bas prix ». Exonérer les surloyers de la commune. Rénover les logements insalubres notamment du centre ancien, « ce quartier de Vanves qui risque d’être le plus restructuré dans les années qui viennent avec l’arrivée du métro GPE (Grand Paris Express). On ne veut pas d’un « Neuilly bis » dans ce secteur de Vanves »

    « Cette constitution de liste ne peut que redonner moral à ceux qui souffre de la politique menée par le gouvernement depuis 2 mois » a constaté Nadine Garcia, « même si elle a été difficile à constituer, car ce n’était pas gagné d’avance. Il y a eu de longues discussions » a reconnu Boris Amoroz qui la conduit. « Notre ville évolue dans un contexte difficile, générant de la précarité. Nos communes peuvent constituer un bouclier social  » a-t-il ajouté alors que son invité, insistait sur cette « année 2013 de déception et d’amertune. Le monde du travail s’enfonce dans l’inquiétude. Le Pacte de responsabilité est un recul …  Votre liste est l’occasion de résister ! »… au Pacte de responsabilité, à la baisse drastique de la dépense publique, la réductuon et le gel des dotations aux collectivités locales, à la réduction des services publics, au projet de MGP (Métropole du Grand Paris). « Il faut que les communes protégent, n’abandonnent personne ! »